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Parfaitement rodé à l’exercice, le Vintage Orchestra est constitué de musiciens qui savent à la fois servir les ambitions collectives d’un compositeur mais aussi enrichir son répertoire de leurs talents d’improvisateurs. Réunissant certains des instrumentistes parmi les plus chevronnés de la capitale française, ce big band dont Fabien Mary est l’un des membres actifs depuis une vingtaine d’années, possède des qualités collectives qui, par delà la technicité qu’il exige de ses membres, se concentrent avant tout dans le fait d’avoir trouvé son unité et sa cohésion sonore, quelque chose qui tient à la fois de la capacité à parvenir à une respiration commune, à la balance naturelle entre les sections et au mélange des timbres individuels. En outre, il sait parfaitement rendre justice aux subtilités d’écriture du compositeur, restituer l’éventail de ses couleurs orchestrales et garder les tempos qui donnent leur fluidité aux interprétations tout en conservant l’effet de masse de l’ensemble qui en impose autant qu’il soulève l’auditeur.
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Vintage Orchestra |
Saxophones : Dominique Mandin - Jeanne Michard - Thomas Savy - David Sauzay - Olivier Defays
Trompettes : Erick Poirier - Julien Ecrepont - Fabien Mary - Jean Baptiste Bridon
Trombones : Martin Berlugue - Michael Joussein - Jerry Edwards - Didier Havet
Piano : Florent Gac
Contrebasse : Yoni Zelnik
Batterie : Andrea Michelutti
Fabien Mary & Vintage Orchestra "Too Short"
Tout est vintage dans l’histoire de cet opus de Fabien Mary and the Vintage Orchestra… De la pochette de l’album aux premières notes qui claquent comme celle d’un Big Band des années ’60! C’est le deuxième album que nous propose cet excellent musicien qui nous avait déjà gratifié d’un superbe Left Arm Blues interprété en octet et sorti en 2018.. Fabien Mary fait partie de l’orchestre qu’il a convoqué pour interpréter 10 compositions qu’il a lui-même arrangées. C’est Dominique Mandin qui dirige le Big Band. Fidèle à l’héritage des arrangeurs fameux, Gil Evans, Bill Holman, il exploite toute la variété des sonorités obtenues avec l’instrumentation du Grand Orchestre de Jazz. Fidèle à la tradition de ce Vintage Orchestra, il offre à chacun des membres l’opportunité d’être soliste dans un contexte inspirant et stimulant, leur donnant l’occasion de s’inscrire au coeur des compositions et de donner le meilleur d’eux-mêmes dans leur interprétation. Impossible de ne pas vous mentionner le quatrième titre de cet opus, “One For Slide”, un hommage au tromboniste “Slide” Hampton qui fêtait ses 85 ans, en 2017, au Dizzy’s du Lincoln Center de New York accompagné par un octet dont faisait partie Fabien Mary. C’est en souvenir de cette occasion qu’une dédicace est adressée à l’un des nombreux musiciens de jazz américains qui ont essaimé le Swing en Europe, ce que perpétuent si bien Fabien Mary et le Vintage Orchestra.
Hell's Kitchen Blues | ![]() |
"La flûte de Dominique Mandin introduit le thème du morceau Hell’s Kitchen Blues, une ligne mélodique développée sur une grille de blues. La section éclatante des soufflants prend la suite et c’est plus loin à Fabien Mary de prendre une improvisation lyrique avec de longues phrases volubiles qui mettent en avant son habileté harmonique. L’alto de Dominique Mandin tisse un solo acidulé et tonique auquel répond la contrebasse de Yoni Zelnik qui n’en finit pas de paraphraser le thème avec humour. Un moment diaboliquement enivrant". Nicole Videmann, juin 2022 - Latins de jazz.
Constitué d’une dizaine de pièces, Too Short peut se lire comme l’un des aboutissements d’un musicien qui, depuis plus de vingt ans, se passionne pour le jazz et a épousé cette musique dans un étonnant mélange d’érudition et de sensibilité. Sa plume semble avoir absorbé toutes les techniques et les effets qui peuvent donner relief et couleurs à un big band, maniant les nuances, les étagements de voix et les écheveaux de timbres avec précision, avec un souci constant de la dynamique et du récit. Riche de réminiscences, elle garde un attachement à la clarté des lignes et masque ses sophistications formelles sous l’impulsion du swing et la chaleur de l’ensemble.
402 | ![]() |
"402, une ballade somptueuse qu’interprète The Vintage Orchestra dans un style West Coast. L’exquise délicatesse de ce morceau évoque les arrangements de Bill Holman, cité par Fabien Mary comme une de ses influences. Le tromboniste Jerry Edwards s’exprime avec une limpidité sans égale puis la masse orchestrale éblouit par ses flamboyances pleines d’éclat". Nicole Videmann, juin 2022 - Latins de jazz.
FABIEN MARY
Considéré comme l'un des plus fins trompettistes de la scène hexagonale, doté d'une sonorité qui combine l'assurance et le lyrisme, Fabien Mary fait l'unanimité pour l'excellence de son jeu et sa synthèse personnelle de l'influence des grands trompettistes fondateurs du be-bop et du cool, Chet Baker, Miles Davis, Kenny Dorham, Clifford Brown ou Art Farmer, sans pour autant se laisser enfermer dans une filiation. Au gré de son parcours, Fabien Mary a notamment partagé la scène avec des musiciens tels que Wynton Marsalis, Diana Krall, Benny Golson, Harold Mabern, Johnny Griffin, Steve Turre, Michel Legrand ou Archie Shepp. Instrumentiste accompli et sûr, soliste aux longues lignes fluides et aériennes, d'une élégance incontestable et d'un lyrisme parfaitement maitrisé, Fabien Mary développe également des talents d'arrangeur à la plume précise et captivante.
Le trio de Vincent Strazzieri a vu le jour en 2010 avec l'enregistrement de leur premier album "Tom's First Steps". Leur amitié et leurs nombreuses collaborations musicales vont bien au delà de cela.
Depuis plus de 20 ans ils ont eu, en plus de se produire régulièrement en trio, l'occasion de partager la scène avec des artistes de renom tels que Johnny Griffin, La Velle, Eric Le Lann, François Théberge et bien d'autres encore.
Depuis 2017 et leur rencontre avec Olivier Chaussade c'est pour eux un immense bonheur d'inviter ce jeune saxophoniste au talent incommensurable à se joindre à eux.
Leur répertoire est un patchwork d'arrangements de standards et de compositions personnelles.
Vincent Strazzieri trio - "For All We Know"
"On détecte immédiatement chez Vincent Strazzieri, le talent et l’inspiration du Jazz, c’est un travailleur acharné mais il a la facilité et la fluidité de ceux que l’on étiquette comme très doué. Son parcours lui a permis de croiser sur scène, la fine fleur du Jazz national et international, dans notre métropole mais aussi dans l’effervescence des clubs parisiens. Il en a conçu une musique agile et enthousiasmante, un jazz plein de vie et d’énergie". (Hughes Kieffer / directeur et programmateur Jazz des cinq continents) |
Vincent STRAZZIERI
Vincent Strazzieri débute le piano à l'âge de 8 ans avant d'intégrer la classe de jazz du Conservatoire d'Aix en Provence en 1996. Son professeur, multi instrumentiste, l'incite à la pratique d'autres instruments comme la contrebasse, la trompette et plus tard le saxophone. Au fil des rencontres, il commence à être de plus en plus sollicité pour jouer sur scène et c’est en 2001, à l'âge de 20 ans, qu’il s'installe à Marseille. C'est dans cette ville que pendant quatre années, il écume tous les lieux dédiés au jazz, principalement le Pelle-Mêle, club à renommée internationale. Il y donne près de 200 concerts en 4 ans. En 2005, le besoin de renouveau le pousse à prendre un pied à terre à Paris et c'est jusqu'en 2014 qu’il va s'y produire principalement et y passer la majeure partie de son temps. Il y côtoie un grand nombre d'artistes et collabore avec de grands noms du jazz français comme Daniel Humair, Eric le Lann ou Daniel Mille. Il a également la chance et l'honneur de partager la scène avec des musiciens internationaux tels que Johnny Griffin, Jerry Bergonzi, La Velle, Ben Aronov, Marcia Maria ou encore Cécile McLorin Salvant. Ces collaborations, marquantes, continuent à l'accompagner tous les jours dans sa vie d'artiste. Vincent a eu l’occasion de jouer également avec Jérôme Barde, Luigi Grasso, Dmitri Baevsky, François Théberge, Gene Perla, Rémi Vignolo, Olivier Ker Ourio, Marcel Zanini, Ben Aronov, Dominique Di Piazza, Pierre-Alain Goualch, Baptiste Herbin, Fabien Mary.
Vincent STRAZZIERI
Sylvain ROMANO
Né en 1980 à Marseille ce musicien possède une solide expérience digne des plus rodés contrebassistes de la scène JAZZ actuelle. Après un cursus complet d'étude de contrebasse en conservatoire classique, il cède définitivement au charme du JAZZ, qu'il décide d'embrasser comme musicien professionnel. Il ne gâchera aucune occasion de se produire (le plus souvent dans le lieu mythique qu'est le PELLE MELE), d'apprendre, et de faire des rencontres déterminantes avec ses aînés en cours d'ascension. Rapidement il se fait remarquer et se retrouve à Paris à tout juste vingt ans, pour participer à tous les projets des frères BELMONDO, y compris avec le grand YUSEF LATEEF qui l'embarque pour trois années de concerts autour du monde. Une fois cette formidable aventure terminée, s'enchaîneront presque naturellement les occasions de partager la scène et le plaisir de jouer avec d'autres pointures. On pourra ainsi l'apprécier aux cotés d' emblématiques figures du JAZZ mondial tels : Lee KONITZ, Johnny GRIFFIN, Al FOSTER, Billy HART, Roy HARGROVE, Tom HARRELL, Jerry BERGONZY, Dave LIEBMAN....et de la chanteuse Kellylee EVANS....Quand aux Jazzmen de l'hexagone on ne compte plus ceux avec qui il s'est produit et se produit encore dont Pierrick PEDRON, Jacky TERRASSON, Stéphane BELMONDO, Baptiste HERBIN, Thomas ENHCO, Eric LE LANN, Glen FERRIS, André CECCARELLI, Simon GOUBERT, Pierre DE BETHMANN etc...Sa renommée dans le monde du jazz (musiciens ou aficionados) n'a d'égale que sa modestie. Son jeu sûr et harmonieux, s'appuyant sur des notes sonnant parfaitement juste, est une garantie de cohérence et d'osmose pour tout projet et musicien désirant explorer en confiance de nouveaux univers musicaux. Quand à ses lignes de basses elles sont ciselées, étendues, chantantes, agréablement non conventionnelles et pourtant toujours à propos. Il sait avec respect et délicatesse servir la musique des autres et la colorer à sa façon, en y imprimant sa patte. Sa façon ni servile, ni prétentieuse, de collaborer totalement à un groupe avec toute son âme est aujourd'hui, recherchée et appréciée par ses pairs et mérite que l'auditeur y prête attention et sache en reconnaître l'importance et la valeur.
Sylvain ROMANO
Olivier CHAUSSADE professeur de saxophone
Olivier Chaussade, jeune saxophoniste de 26 ans, né à Toulon, a découvert le jazz dès l’âge de 11 ans, manifestant dès lors un très vif intérêt pour ce genre musical.
Sa rencontre avec Yvan Belmondo consacra la naissance d’une grande complicité, toujours d’actualité. Résolument décidé à faire de la musique son métier, il intégra d’abord à l’âge de 17 ans l’IMFP de Salon de Provence, sous la houlette de Gérard Maurin, qui le prépara au concours d’entrée au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris où il fut admis à l’âge de 19 ans dans la classe de Riccardo Del Fra.
Olivier se produit depuis plusieurs années sur de nombreuses scènes françaises et européennes, notamment aux côtés d’Archie Shepp dans le big band duquel il a été intégré, mais aussi d’artistes tels que Cécile McLorin Salvant, Raphaël Imbert, Stéphane Belmondo, Christophe Leloil, et bien d’autres encore. Olivier est un saxophoniste ancré dans la tradition du jazz, très influencé par des musiciens tels que Sonny Rollins, Cannonball Adderley, etc..
Olivier CHAUSSADE
So What | ![]() |
A la tête du département jazz du Conservatoire de Marseille, le tromboniste et arrangeur Romain Morello réunit ici cinq excellents jazzmen régionaux. Au travers d'arrangements de répertoires des années 50 à 70, ils interprètent ensemble la tradition dans un langage contemporain, invoquant tour à tour Golson, Shorter ou Mingus, emblèmes d'une musique vivace et habitée. Formé aux sons des Big Bands et des Jazz Messengers, Romain Morello accorde les voix de trois soufflants virtuoses à une rugissante section rythmique, pour en tirer une puissante énergie collective..
Duke Ellington's Sound of Love
Romain MORELLO
Romain a été attiré par la musique dès son plus jeune âge. Initié au piano par son grand père, ses parents l'inscrivent au conservatoire communal de Pertuis pour y suivre des cours de piano classique. Après quelques années d'étude de cet instrument son engouement pour la musique classique va s'étioler progressivement jusqu'à le conduire à envisager de quitter le conservatoire. Léandre Grau, professeur de trombone au Conservatoire de Pertuis, amateur de jazz et directeur artistique du festival de big band de Pertuis, lui propose alors d'essayer ce nouvel instrument qu'il va adopter très rapidement conjointement avec un style musical qu'il va affectionner : le jazz. Devenir musicien professionnel est une option qui germe alors dans son esprit, option que ne partagent pas vraiment ses parents, tant il leur paraît difficile de vivre de cet art.
Parallèlement à cette passion retrouvée pour la musique, Romain va poursuivre de solides études scientifiques qui le conduiront à obtenir, en 2009, un diplôme d'ingénieur. Avec cette formation en poche, Romain décide, cette même année, de s'inscrire au Conservatoire de Marseille dans la classe de jazz du professeur tromboniste Philippe Renault. Il y affirmera sa passion pour le trombone et le jazz et obtiendra en 2011, à l'unanimité son DEM en jazz. Pendant ces années, il participera à de nombreux concerts dans des formations amateurs telles que le Big Band de Pertuis, orchestre qu'il a fréquenté depuis sa découverte du trombone et progressivement il intègrera de nombreux orchestres professionnels dont le Big Band d'Archie Shepp avec Attica Blues, en 2012, qui lui permettront de jouer dans de grandes villes européennes. Au gré de ses collaborations, il a notamment joué au London Jazz Festival, à Jazz à la Villette, aux Nuits de Fourvière, à la Fiesta des Suds, partagé la scène avec Raphaël Imbert ou The Amazing Keystone Big Band, Cécile McLorin Salvant, Ambrose Akinmusire ou encore Stéphane Belmondo.
Il fait également parti de nombreuses formations telles que Le Romain Thivolle Big band, Olivier Lalauze Sextet (relecture jazz de l’œuvre de Gustav Holst), Nicolas Koedinger quintet (doublement primé lors du tremplin Jazz à Porquerolles 2012 - prix du jury et prix du public), Olivier Pinto septet, The Sextet (au côté de Gérard Murphy , Christophe Leloil entre autres), Drunksouls (groupe reggae), le quatuor Madam WAITS Trio (Tom's Songs, hommage à Tom Waits, Nine Spirit Brass Band) et bien d'autres encore. Il participe en 2017 à l’album « Shikantaza » de Chinese Man et se joint au Amazing Keystone Big Band, victoire du jazz 2018, sur l’album Jazz Loves Disney.
Titulaire du Diplôme d’Etat de Professeur de Musique, il enseigne depuis 2016 le jazz au Conservatoire de Marseille et a le plaisir, aujourd'hui, de vous présenter son sextet réunissant d'excellents musiciens venus de diverses horizons.
Romain MORELLO
Christophe LELOIL
Diplômé du CNR de Caen en 1997 Christophe Leloil, est aujourd'hui installé en région PACA, où sa carrière est intimement associée à celles de nombreux musiciens marseillais de talent. Parmi les étapes clés de son parcours on peut retenir en 2008 un
enregistrement de son sextet nommé E.C.H.O.E.S. (titre-sigle signifiant « Extended Composition Heard On Evolutive Swing ») enregistré avec Thomas Savy (sax), Carine Bonnefoy (piano), Raphaël Imbert (sax), Simon Tailleu (contrebasse) et Cedrick Bec
(batterie), CD salué unanimement par la critique.
“Le trompettiste propose sa musique au plus près de sa source et on se laisse prendre à son lyrisme efficace, sans trop de méditation ni de recueillement : ce n’est pas là sa pente naturelle ; la mélodie est serrée, avec une clarté d’articulation et une liberté conquises au détriment d’une séduction facile. Règne ainsi une vigueur communicative, dès l’ouverture de l’album : par la richesse des échanges qui entretiennent et relancent une sorte d’intrigue, on se laisse vite prendre à cette suite de 50 minutes que sert un sextet vibrant. - (Sophie Chambron-Citizen Jazz- avril 2009)”
C'est en quartet, en 2013, qu'il nous propose son nouveau projet "Line4", où il nous invite à une sorte de voyage à travers 9 titres qui évoquent des villes mythiques (de New York à Marseille) et leur métro.
“La France a toujours compté d’éminents trompettistes de jazz : Philippe Brun, Aimé Barelli, Roger Guérin, Christian Bellest, François Chassagnite pour les disparus, et aujourd’hui Eric Le Lann, Stéphane Belmondo, Nicolas Folmer et le leader de ce groupe, Christophe LeLoil, qui nous offre un des plus beaux son de trompette jazz : un son grave, chaud, cuivré, pur, avec des attaques nettes sans être explosives, une puissance parfaite sur toute la tessiture, un beau détaché des notes dans les traits rapides, de l’invention en impro, du feeling et un joli sens de la mélodie. (Serge Baudot - Jazz Hot)”
En 2019 sort l'album Les Quatre Vents cosigné avec la pianiste Perrine Mansuy, le contrebassiste Pierre Fenichel et le batteur Fred Pasqua qui paraît sur le label Laborie Jazz.
2021-OpenMindeD (prononcez OMD) est le quatrième album en tant que leader du trompettiste, Christophe Leloil. La plupart des compositions sont signées Leloil mais on sent qu’il a donné à ses partenaires toute latitude pour enrichir son intention créatrice. La profondeur existentielle de ces pièces est soutenue par une rythmique à la créativité sans faille. Pierre Fénichel, lyrique et groovy à souhait à la contrebasse, nourrit le son collectif par des lignes d’une rare pertinence, quand il n’esquisse pas quelque chorus bluffant. Cédrick Bec déploie une maestria batteristique sans pour autant forcer le trait d’une quelconque virtuosité, tellement il est au service de l’ensemble - il signe même une composition renversante, « Watch the Children Play », où l’on visualise le groupe comme une bande de minots se faisant des passes.
Christophe LELOIL
Raphael ILLES
Commence le saxophone à l’âge de 8 ans, obtient le prix de musique Classique du CNR de Montpellier en 2000. En 2002 il intègre la classe de François THEBERGE au CNR de Montpellier travaille avec Pierre De Bethmann et Peter Giron.
En 2007, il s’installe à Paris pour travailler avec Nicolas DARY et André VILLEGER et fait aujourd’hui partie de nombreux projets tel que le Raven Project, French Flair trio, Courir les rues et sa band’, Paris Jazz Lounge, JP Derourd Orchestra « music of Count Basie ».. Enregistre avec Olivia Ruiz, Raven Project, French Flair trio, Palinka et de nombreux artistes..
Né en 1983 à Martigues, dans le sud de la France, Simon Tailleu est l’un des plus talentueux jeunes contrebassistes de la scène jazz en France.
Il commence la contrebasse à l’IMFP (Institut Musical de Formation Professionelle) de Salon de Provence avec Michel Zénino, André Villégier et Mario Stantchev. Après trois années passées dans cette école, il obtient le diplôme de fin d’étude puis la médaille d’or à l’unanimité du conservatoire à rayonnement régional de Marseille.
Il se produit régulièrement sur la plupart des scènes et clubs de jazz. Il participe à la plupart des festivals français de jazz notamment le festival de Ramatuelle, le festival de Jazz d'Antibes Juan-les-Pins, celui de Banlieues Bleues ainsi
que celui de Jazz in Marciac. Il part en tournée avec Yaron Herman et son trio à travers la France, à Londres, à Amsterdam ; à New York avec Rebecca M. Quintet « Tchekhov Jass » ; avec Thomas Enhco en Asie. En 2013, il participe à la "Semaine du jazz
français" au célèbre Jazzhus Montmartre de Copenhague au Danemark.
Grace à ses qualités techniques, sa sensibilité musicale, son sens de l’harmonie et de l’improvisation, Simon Tailleu est acclamé par un grand nombre de musiciens de sa génération.
Raphael ILLES
Rob CLEARFIELD
Originaire d'Oak Park, dans la banlieue de Chicago, Clearfield a grandi dans une famille de musiciens, avec une mère qui travaillait comme directrice musicale d'une église et professeur de musique. Il a commencé à jouer du piano dès son plus jeune
âge et, à l'adolescence, il donnait des concerts. Après le lycée, il s'est perfectionné à l'université Roosevelt de Chicago, où il a étudié avec Jim Trompeter. Il a joué avec un grand nombre de musiciens renommés de Chicago, dont Matt Ulery, Fareed
Haque, Marquis Hill et Greg Ward, et a participé à des projets avec le groupe de rock avant-gardiste District 97.
En tant que leader, il a fait ses débuts en 2009 avec l'introspectif A Thousand Words, suivi un an plus tard par Beauty That We
Live In avec sa femme, la chanteuse Bethany Hamilton Clearfield.
En 2013, il a publié l'ambitieux quintet The Long and Short of It.
Islands est arrivé en 2016 et comprenait des contributions du bassiste Curt Bley et du batteur Quin Kirchner.
En 2019, Clearfield et sa femme s'installent à Paris, en France. La même année, il s'associe à la saxophoniste de Brooklyn Caroline Davis pour l'album Anthems.
Le pianiste et guitariste Rob Clearfield fait de la musique atmosphérique qui touche au jazz, au classique, au post-rock et à l'improvisation d'avant-garde ; un mélange croisé influencé par des artistes comme Marilyn Crispell et Kurt Rosenwinkel,
Johannes Brahms, et des groupes progressifs comme Radiohead et Kneebody. Régulièrement présent sur la scène jazz et musique créative de Chicago depuis les années 2000, il a publié ses propres albums, comme A Thousand Words en 2009 et Islands en 2016.
Renaud PERRAIS
Fred PASQUA
Fred Pasqua commence ses études musicales à l’âge de 8 ans par la percussion classique au conservatoire de Salon de Provence. Il étudie ensuite à l’école Nadia Gilles Touché d’Aix en Provence, où il obtient en 1996 un prix d’excellence.
Virtuose incontestable, musicien rompu aux plus infernales complexités rythmiques, Fred PASQUA compte, aujourd'hui, parmi les batteurs les plus demandés du jazz hexagonal. Son égale et formidable capacité d’adaptation, son drumming éminemment musical et rigoureux en fait un des partenaires indispensables des aventures musicales les plus diverses : Romain PILON, Walter SMITH III, Ben WENDEL, Sophie ALOUR.
(Voir article jazz Hot du 23/09/2018)
Fred PASQUA
"Chaque fois que mon père passait l'un de ses rares disques de jazz, je descendais en courant l'escalier de notre maison et m'asseyais près du haut-parleur de notre chaîne hi-fi démodée, les yeux brillants et les oreilles grandes ouvertes. C'est à cette époque, alors que j'avais environ trois ans, que je suis tombé amoureux de Benny Goodman. Fils d'un écrivain juif allemand et d'une germaniste russe, j'ai attrapé, tout jeune, le virus du swing américain et l''infection dure d'ailleurs encore aujourd'hui et ne m'a heureusement pas été fatale...".
"Je ne voulais pas que l'on oublie Benny Goodman. Je voulais sauver sa musique. Je voulais enthousiasmer le plus de gens possible pour le swing, leur montrer à quel point cette musique est merveilleuse. C'est uniquement pour cela que je suis devenu musicien" !
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Le Swing Dance Orchestra |
Le Swing Dance Orchestra a été fondé en 1987 - à l'époque sous le nom de Swing Dance Band - à Berlin. Sous la direction d'Andrej Hermlin, le groupe s'est développé au cours des années suivantes pour devenir un orchestre de swing exceptionnel, dont le principe le plus important est sa très grande authenticité. Le Swing Dance Orchestra renonce en principe à toute amplification électrique et utilise des arrangements originaux - principalement américains - des années 30 et 40. Les tenues de scène, les coiffures, les micros et les pupitres de musique sont également conformes aux modèles historiques.
Andrej Hermlin and his Swing Dance Orchestra - Sing Sing Sing (from Arte documentary "Swing Stories")
Sing, Sing, Sing (With a Swing) est une chanson de big band swing & jazz, de 1936, de Louis Prima (King of the Swingers, le roi des swingers). Sa reprise de 1937 par Benny Goodman en fait un grand standard de jazz, pièce iconique et anthologique du répertoire de big band jazz et de la culture des États-Unis.
"Je crois en l'original. Je crois aux groupes des années 30, à leur son, à leur élégance. La musique ne s'écoute pas seulement, elle se voit aussi !"
Le Swing Dance Orchestra joue la musique de Glenn Miller, Benny Goodman, Count Basie, Duke Ellington , Frank Sinatra et d'autres stars de l'ère du swing. Parmi les solistes, on trouve la fille du leader du groupe, Rachel Hermlin, âgée de 20 ans, et son frère David Hermlin, de trois ans son aîné.
"Depuis que Rachel chante dans l'orchestre, c'est un nouveau groupe, maintenant tout ce que j'ai toujours voulu est possible : un groupe avec beaucoup de divertissement, avec de la danse, de l'humour et de la passion. Avec son frère David, Rachel a en quelque sorte donné un nouvel éveil à notre orchestre et l'a révolutionné".
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Jumpin'Jive | ![]() |
Andrej Hermlin and his Swing Dance Orchestra - "I Poured My Heart into a Song"
Andrej Hermlin
Andrej Hermlin est né le 21 septembre 1965 dans ce qui était alors Berlin-Est. Il est le fils du poète Stephan Hermlin. Sa mère est née en Russie. Andrej grandit bilingue dans un foyer ouvert et sensible à l'art. Très tôt, il rencontre des personnalités intéressantes comme Pablo Neruda, Heinrich Böll et d'autres poètes célèbres. Dès son enfance, Andrej Hermlin découvre son amour pour le swing et prend ses premières leçons de piano à l'âge de 7 ans. Au cours de sa scolarité, Hermlin a été confronté à plusieurs reprises à des conflits politiques en raison de son attitude critique envers la RDA.
C'est dans l'été 1987, qu'il crée et joue ses premiers engagements avec le SWING DANCE BAND qu'il vient de fonder. Après la chute du mur, ce premier orchestre s'est progressivement élargi au début des années 90 et a finalement été rebaptisé SWING DANCE ORCHESTRA en 1995. En 2001, l'orchestre évoluera vers sa composition actuelle, un big band de 16 personnes.
Une de ses grandes fiertés est d'avoir été invité, en 2004, par la "Glenn Miller Birthplace Society", où le centenaire de Glenn Miller a été célébré à l'occasion d'un grand festival international. A cette occasion, il a pu rencontrer des musiciens de l'orchestre original de Glenn Miller, comme Norman Leyden et Paul Tanner.
"Avec nos concerts à New York, j'ai réalisé un rêve que je n'avais même pas osé imaginer. Nous étions au Pennsylvania Hotel et au légendaire Rainbow Room. Nous avons joué là où Benny Goodman, Artie Shaw et Glenn Miller se sont produits. Personne ne pourra m'enlever ça".
Jean-Pierre Derouard est un batteur, considéré comme l’un des meilleurs de sa génération. De surcroît Trompettiste et chanteur autodidacte (mais de talent), leader de plusieurs orchestres allant du trio aux grandes formations (Big Band). C’est en Septembre 2009, qu'il a eu l’idée de réunir des musiciens venus d’horizons musicaux différents pour former cette magnifique machine à swing qu'est son Swing Music Big Band. Cette formation de 17 musiciens est à découvrir absolument, tant pour sa joie de vivre et sa musique, que pour son visuel. Habitué des répertoires de Count Basie et des arrangements de Sammy Nestico , Neal Hefty et Benny Carter, l'orchestre sera accompagné, lors de cette soirée de la chanteuse Kristin MARION ayant pour source d'inspiration la diva de l'ère du swing Ella Fitzgerald.
JP Derouard Swing Music Big Band |
JEAN PIERRE DEROUARD: chef d’orchestre, batterie, trompette
ANTOINE DELAUNAY, Philippe MARTEL: piano
DAVID SALESSE: contrebasse
TED SCHEIPS: guitare
Trompettes:
GUY BODET
RONALD BAKER
ERIC MUSSOTTE
GILLES RELISIEUX
Trombones:
PHILIPPE DESMOULINS
GILLES REPOND
PHILIPPE GIBRAT
Saxophones:
MICHEL PASTRE (ténor)
ERIC BRETON (ténor )
ESAIS CID (1er alto)
NICOLAS FOURGUEUX (alto)
ERIC LEVRARD (baryton)
JP DEROUARD swing music big band Magic Flea
Cet orchestre de 17 musiciens, fait partie des meilleurs big band de jazz swing français, qui rend un hommage permanent à l'un des plus grands orchestres de jazz : "LE BIG BAND DE COUNT BASIE.
Ce fabuleux big band, est à découvrir absolument, tant pour sa joie de vivre et sa musique, que pour son visuel.
Le leader, JP Derouard, a pu faire de cet orchestre, une véritable machine à swing. L'esprit "Basie" y est à chaque instant.
Et pour la soirée du jeudi 10 août, Jean Pierre Derouard a eu l’excellente idée d’inviter au sein de son big band la talentueuse chanteuse : Kristin Marion.
Kristin Marion
Née en 1964 dans le sud de la France (Hyères), Christine va baigner dans le Jazz dès son adolescence et se découvrir une passion pour l'improvisation et le swing ce qui va l’amener progressivement à s’initier au piano puis très vite à prendre des cours de technique vocale en cours particuliers.
En 1987 elle décide de créer une chorale constituée essentiellement de Negro spirituals. Elle occupe la place de soliste et anime aussi un groupe de jeunes adolescents lors de manifestations. Elle va alors commencer à travailler en duo un répertoire Jazzy avec un ami guitariste et à se produire en piano-bar. Elle travaille également en atelier d’ensemble Jazz à l’école municipale de Hyères avec le saxophoniste Marc FONTANA pendant 2 ans.
En 1989 elle fait la rencontre de Jazzmen professionnels qui vont lui permettre de travailler en quartet et de parfaire sa technique d’improvisation vocale. Elle commence alors à se produire en clubs de jazz et sur des scènes régionales. Elle intègre également le Middle Jazz Orchestra de Sanary.
L'expérience issue de ses nombreuses interventions régionales l'amèneront a chanter avec de grands noms du Jazz international: Ray Drummond , Ricardo Del Fra, Keith Coppeland, mais aussi de grands jazzmen Français : Daniel Huck, François Chassagnite, Hervé Meshinet, Mario stanchev, Robert Persi, et bien d'autres.
Son premier album est sorti en mai 2005 à l’auditorium de la Cité de la Musique à Marseille.
Kristin Marion est une vocaliste à l'énergie débordante, à laquelle elle associe le sens du show ! Elle chante aussi bien en anglais qu'en français, à travers le blues, le jazz et tout ce qui swingue....
Certaines de ses expériences ont profondémment influancé son style. Elle a commencé à écrire et chanter en Français, en première partie du célèbre saxophoniste Américain Scott Hamilton et cela l’a amené à cette question: et si ELLA avait été Française? Elle s'est également produite avec Brad Goode, le trompettiste d’Aretha Franklin.
Se produisant en différentes formations avec ses musiciens & amis, Kristin fait swinguer la langue française avec un phrasé bien à elle ! Elle nous raconte ses histoires autour du swing et de ses rencontres musicales !
Sa rencontre musicale en Big Band lors de l’impérial Annecy Festival avec le batteur, chef d’orchestre Jean Pierre Derouard a fait naître de nouveaux projets autour d'arrangements originaux de Stan Laferrière, une référence en matière d’écriture pour big band.
Kristin Marion interprète ses chants en Français dans le style de Ella Fitzgerald ou bien les textes originaux. Pour ce qui concerne les textes en français Kristin les fait swinguer comme Ella, ce qui n'est pas évident, mais tout est une question d'accent "musical".
Kristin Marion c'est du swing en Français, un phrasé original, un scat très personnel et du trombone vocal. Swinguer en français n’est pas chose facile! Kristin Marion sait adapter tous les accents toni-ques de la langue anglaise en chantant dans sa belle langue française! Tout est jazz en elle, syncope, phrasé, vibrato, ornements vocaux! Son scat est rempli d’humour et d’histoires!
" Je travaille avec Kristin Marion et Philippe Martel depuis plusieurs années ; Kristin a toujours interprété des standards de jazz avec beaucoup de swing, mais cette fois-ci, ils ont également créé de superbes compositions originales. J'ai adoré ce que j'ai entendu - à la fois le chant et le jeu " SCOTT HAMILTON
Ella Fitzgerald
Ella FITZGERALD
Ella Fitzgerald, est née le 25 avril 1917 à Newport News (Virginie) et nous a quittés le 15 juin 1996.
Très tôt orpheline de père, Ella Fitzgerald passe son enfance entre sa mère, blanchisseuse, et sa tante à Yonkers, près de New York. Elle rêve d’être danseuse et se familiarise avec les claquettes. Elle a 16 ans, en 1934, lorsqu’elle s’inscrit au concours amateurs qu’organise le Harlem Opera House. Paralysée par le trac, elle ne pourra pas danser, mais elle chantera. Les deux chansons qu’elle interprète sont empruntées au répertoire d’un trio de jazz vocal féminin connu sous le nom de Boswell Sisters : Ainsi, c'est grâce au répertoire du jazz blanc qu'Ella décroche le premier prix, sous l’ovation unanime du public ! Aussitôt engagée au théâtre Apollo de Harlem, elle y est remarquée par l’homme de confiance du batteur Chick Webb (1909-1939), l’un des maîtres du swing dont l’orchestre préside aux soirées du Savoy, le dancing le plus réputé de Harlem.
C’est alors l’âge d’or des big bands, qui font appel à des chanteuses – dites « canaris » – pour se forger une image de marque. Recrutée par Chick Webb, Ella obtient ses premiers succès – dont fait partie la berceuse A-Ticket A-Tasket. Après la mort prématurée du chef d’orchestre, c’est elle qui le devient, à 21 ans, en prenant la direction de ses musiciens. Sous son nom (Ella Fitzgerald and Her Famous Orchestra), elle enregistre des titres comme Baby Won’t you Pleas, Come Home et Cabin in the Sky. En 1941, cependant, elle dissout le big band. Commence alors sa carrière personnelle, qui va faire de la chanteuse la reine incontestée du scat.
Ella Fitzgerald fait de sa voix un instrument à part entière de l’orchestre avec lequel elle chante, en insistant sur les notes les plus piquantes et en usant de savants glissandos. Sous l’égide de l’imprésario Norman Granz (1918-2001), créateur des concerts Jazz at the Philharmonic qui réunissent les plus grands jazzmen d’après-guerre, elle va collaborer avec un grand nombre d’entre eux. Louis Armstrong est le premier, en 1946, à mettre en valeur ses prouesses vocales dans des standards de légende et lui fait superbement chanter le Porgy and Bess de Gershwin (1948). Dizzy Gillespie l’intronise grande prêtresse du be-bop, à la faveur de jam-sessions qui lui confèrent toute son aura. Avec Count Basie, elle enregistre, en 1963, un album (Ella and Basie !) qui reste l’un des temps forts de sa carrière. Duke Ellington, dont elle est l’interprète insurpassable dans Take the « A » Train, la sollicite pour l’album Passion Flower (1965) et l’emmène dans ses tournées aux États-Unis et en Europe. Entre-temps, Ella enregistre avec le trio de Ray Brown (1926-2002), son mari de 1948 à 1952, et consacre au blues un album mémorable (These are the blues, 1963). Dans les concerts où elle se produit comme dans les festivals auxquels elle participe (Antibes-Juan-les-Pins, 1964 ; Newport, 1973), elle contribue au rayonnement du répertoire américain de jazz.
Souffrant de troubles de la vue, dus au diabète, Ella commence aussi à perdre la voix dans les années 1980. En 1990, elle enregistre encore All that Jazz, qui lui vaut d’obtenir son 13e Grammy Award (la plus haute distinction décernée à un artiste aux États-Unis), puis elle se retire définitivement de la scène en 1994.
→Ella Fitzgerald, Louis Armstrong - Cheek To Cheek