Julien BRUNETAUD Quintet
Julien Brunetaud est né en 1982 à Agen dans le Lot-et-Garonne. Dès l’âge de 12 ans, il se passionne pour la musique. Il se produit au « Blues Station » à Tournon d’Agenais pour la première fois à 16 ans. Il se fait remarquer très tôt et enchaînera par la suite les festivals et les tournées. Il accompagnera également des musiciens comme Big Joe Turner, Dana Gillespie, Keith B.Brown, Mojo Buford, John Primer ou encore Louisiana Red. Il créera sa propre formation à Bordeaux qui remportera le prix du «Meilleur premier enregistrement » en 2002. Il sera ensuite nommé « Meilleur pianiste Européen » en 2005. Julien Brunetaud fera de nombreuses premières parties et accompagnera les plus grands. En 2006, il aura l’occasion de jouer au « Chicago Blues Fest » pour rendre hommage à Roosevelt Sykes. A la suite de cela, il s’installera à Paris où il se perfectionnera à la « Bill Evans Piano Académy ». De ce fait, il enregistre avec le quintet de Guillaume Nouvaux, puis, sera engagé peu de temps après dans le quintet du clarinettiste Evan Christopher pour enregistrer des concerts à New Orléans et New York. Julien Brunetaud participe régulièrement au « Mustique Blues Festival » dans les caraibes. Ce festival reverse tous les bénéfices pour l’éducation des enfants dans les Grenadines. En 2008, le Hot Club de France lui décerne le prix du « Musicien de Jazz de l’année » pour son album « Orleans Street Boogie ». Il s'est produit en trio avec Matthieu Chazarenc et Cédric Caillaud, avec lesquels il a mixé des standards de blues et de jazz avec des compositions dans la tradition musicale Afro Américaine dans l’album « Look Like Twins » (2010). Récemment, il s'est produit en trio avec Sam Favreau et Cedric Bec et également en quintet avec la venue de Vincent Strazzieri et de Romain Morello.
Solitude
"(In My) Solitude" est une composition de 1934 de Duke Ellington, sur des paroles d'Eddie DeLange et Irving Mills. Elle a été enregistrée de nombreuses fois et est considérée comme un standard du jazz. Ellington a rapporté qu'il l'avait composée dans un studio d'enregistrement en 20 minutes, car son orchestre était arrivé avec trois morceaux à enregistrer et en avait besoin d'un autre.
Les musiciens du Julien BRUNETAUD QUINTET
Julien Bruneteaud
Julien BRUNETAUD
"Mon père avait une collection de vinyles, surtout de la chanson française, mais aussi du rock & roll, que j’ai découvert plus tard: Chuck Berry, Jerry Lee Lewis… Un jour, vers mes 12 ans, il m’a emmené chez un disquaire pour m’offrir mon premier disque. Je ne savais pas quoi choisir, et je me suis rappelé que j’avais entendu du piano dans ses disques. J’ai donc pris une compilation de rock & roll et de blues avec Ray Charles notamment. Ça m’a donné envie d’apprendre l’instrument. On avait un piano à la maison, et j’ai commencé à jouer en autodidacte. Puis, à 14 ans, j’ai eu un professeur particulier. Mais j’ai surtout appris tout seul. Je travaillais avec une méthode de piano-jazz pour débutants. Au collège, on échangeait des disques de jazz et de blues avec des copains. C’est comme ça, par exemple, que j’ai découvert Michel Petrucciani. Je tentais d’improviser de façon intuitive. Et un copain m’a conseillé d’essayer la gamme de blues. C’est à ce moment que je me suis vraiment plongé dans le blues avec Lucky Peterson, B.B. King et Otis Spann que j’ai découverts vers 15-16 ans. Otis Spann a été une vraie révélation: son morceau «Otis in the Dark», un instrumental, représentait tout ce que je recherchais. C’est-à-dire un jeu très riche, des accords bien réfléchis, bien posés. Je commençais alors à écouter du jazz: Count Basie, Nat King Cole, Horace Silver. J’aimais le swing. Mais relever du jazz me paraissait encore insurmontable. Je travaillais plutôt le boogie woogie. J’étais très percussif à cette époque." (Extrait de Jazz Hot n°682)
Julien BRUNETAUD
Cédric Bec
Cédric BEC
Né en 1980 à Nîmes, il découvre la batterie et se passionne pour cet instrument à l'age de 15 ans. A partir de 1996 il suit des cours dans l’école Serge Puchol ou il y obtient le 1er prix d'excellence à l'unanimité en 2002. Il poursuit ses études musicales à l'IMFP ainsi qu'au CNR de Marseille, dont il ressort avec un 1er prix avec félicitations, ainsi que le prix de la SACEM en 2004. Parallèlement, il joue avec de nombreux musiciens tels qu'Henri Florens, Emile Atsas, André Villeger, Philippe Renault, Benoit Paillard, Philippe Canovas, Vincent Strazzieri, Paul Pioli, Raphaël Imbert, Christophe Leloil, Philippe Petrucciani, et devient très rapidement l'un des batteurs les plus demandés de la région.
En 2005 et 2006, les formations Newtopia quintet (Raphael Imbert, Yaron Herman, Simon Tailleu, Stephan Caracci) ainsi que le quartet In & Out (Cyril Benhamou) dont il fait partie, gagnent tour à tour le 1er Prix de groupe du concours national de la Défense. En 2007, c'est avec le groupe Dress Code que ce même concours lui décerne le 2eme prix de soliste et d'instrumentiste aux cotés de Simon Tailleu. Il signe en 2008 avec la marque de batterie Canopus Drums Company. Depuis 2009, il joue dans le trio de Yaron Herman avec lequel il partage les scènes et festivals parmi les plus réputés au monde. Cette même année, il co-produira l'album Falling Grace du pianiste Ben Aronov.
De 2013 à 2019 il effectue successivement des tournées , en Afrique de l'ouest, en Chine, en Tunisie, en Espagne, en Angleterre. Il a notamment eu l'occasion de jouer avec Ambrose Akinmusire, Michel Portal, Riccardo Del Fra, Wynton Marsalis, Under Kontrol, Jamshid Chemirani, Seamus Blake, l’Ensemble Contraste, Gustavo Ovales, Chris Cheek, Chuck Israel, Ben Aronov, Mancef Genoud, le Quatuor Ebene, Zim Ngawana, Logan Richardson, le Quatuor Manfred, Archie Shepp....
Cedrick_Bec
Romain MORELLO
Romain MORELLO
Romain a été attiré par la musique dès son plus jeune âge. Initié au piano par son grand père, ses parents l'inscrivent au conservatoire communal de Pertuis pour y suivre des cours de piano classique. Après quelques années d'étude de cet instrument son engouement pour la musique classique va s'étioler progressivement jusqu'à le conduire à envisager de quitter le conservatoire. Léandre Grau, professeur de trombone au Conservatoire de Pertuis, amateur de jazz et directeur artistique du festival de big band de Pertuis, lui propose alors d'essayer ce nouvel instrument qu'il va adopter très rapidement conjointement avec un style musical qu'il va affectionner : le jazz. Devenir musicien professionnel est une option qui germe alors dans son esprit, option que ne partagent pas vraiment ses parents, tant il leur paraît difficile de vivre de cet art.
Parallèlement à cette passion retrouvée pour la musique, Romain va poursuivre de solides études scientifiques qui le conduiront à obtenir, en 2009, un diplôme d'ingénieur. Avec cette formation en poche, Romain décide, cette même année, de s'inscrire au Conservatoire de Marseille dans la classe de jazz du professeur tromboniste Philippe Renault. Il y affirmera sa passion pour le trombone et le jazz et obtiendra en 2011, à l'unanimité son DEM en jazz.
Pendant ces années, il participera à de nombreux concerts dans des formations amateurs telles que le Big Band de Pertuis, orchestre qu'il a fréquenté depuis sa découverte du trombone et progressivement il intègrera de nombreux orchestres professionnels dont le Big Band d'Archie Shepp avec Attica Blues, en 2012, qui lui permettront de jouer dans de grandes villes européennes. Au gré de ses collaborations, il a notamment joué au London Jazz Festival, à Jazz à la Villette, aux Nuits de Fourvière, à la Fiesta des Suds, partagé la scène avec Raphaël Imbert ou The Amazing Keystone Big Band, Cécile McLorin Salvant, Ambrose Akinmusire ou encore Stéphane Belmondo. Il fait également parti de nombreuses formations telles que Le Romain Thivolle Big band, Olivier Lalauze Sextet (relecture jazz de l’œuvre de Gustav Holst), Nicolas Koedinger quintet (doublement primé lors du tremplin Jazz à Porquerolles 2012 - prix du jury et prix du public), Olivier Pinto septet, The Sextet (au côté de Gérard Murphy , Christophe Leloil entre autres), Drunksouls (groupe reggae), le quatuor Madam WAITS Trio (Tom's Songs, hommage à Tom Waits, Nine Spirit Brass Band) et bien d'autres encore. Il participe en 2017 à l’album « Shikantaza » de Chinese Man et se joint au Amazing Keystone Big Band, victoire du jazz 2018, sur l’album Jazz Loves Disney.
Titulaire du Diplôme d’Etat de Professeur de Musique, il enseigne depuis 2016 le jazz au Conservatoire de Marseille et a le plaisir, aujourd'hui, d'accompagner Julien Brunetaud.
Romain MORELLO
Vincent STRAZZIERI
Vincent STRAZZIERI
Vincent Strazzieri débute le piano à l'âge de 8 ans avant d'intégrer la classe de jazz du Conservatoire d'Aix en Provence en 1996. Son professeur, multi instrumentiste, l'incite à la pratique d'autres instruments comme la contrebasse, la trompette et plus tard le saxophone. Au fil des rencontres, il commence à être de plus en plus sollicité pour jouer sur scène et c’est en 2001, à l'âge de 20 ans, qu’il s'installe à Marseille. C'est dans cette ville que pendant quatre années, il écume tous les lieux dédiés au jazz, principalement le Pelle-Mêle, club à renommée internationale. Il y donne près de 200 concerts en 4 ans. En 2005, le besoin de renouveau le pousse à prendre un pied à terre à Paris et c'est jusqu'en 2014 qu’il va s'y produire principalement et y passer la majeure partie de son temps. Il y côtoie un grand nombre d'artistes et collabore avec de grands noms du jazz français comme Daniel Humair, Eric le Lann ou Daniel Mille. Il a également la chance et l'honneur de partager la scène avec des musiciens internationaux tels que Johnny Griffin, Jerry Bergonzi, La Velle, Ben Aronov, Marcia Maria ou encore Cécile McLorin Salvant. Ces collaborations, marquantes, continuent à l'accompagner tous les jours dans sa vie d'artiste. Vincent a eu l’occasion de jouer également avec Jérôme Barde, Luigi Grasso, Dmitri Baevsky, François Théberge, Gene Perla, Rémi Vignolo, Olivier Ker Ourio, Marcel Zanini, Ben Aronov, Dominique Di Piazza, Pierre-Alain Goualch, Baptiste Herbin, Fabien Mary.
Take the A train
"Take the 'A' Train" a été composée en 1939, après qu'Ellington a offert à Strayhorn (pianiste, parolier et arrangeur du Duke pendant trois décennies) un emploi dans son organisation et lui a donné de l'argent pour se rendre de Pittsburgh à New York. Ellington a écrit des instructions pour que Strayhorn se rende chez lui en métro. Les instructions commençaient par les mots "Take the A Train", en référence au nouveau service de métro A qui traversait la ville de New York, allant à l'époque de l'est de Brooklyn, sur la ligne de Fulton Street ouverte en 1936, jusqu'à Harlem et au nord de Manhattan, en utilisant la ligne de la huitième avenue à Manhattan, ouverte en 1932.
Samedi 10/08 - 19h30 - Un moment inoubliable !