JP DEROUARD Swing Music Big band
Jean-Pierre Derouard est un batteur, considéré comme l’un des meilleurs de sa génération. De surcroît Trompettiste et chanteur autodidacte (mais de talent), leader de plusieurs orchestres allant du trio aux grandes formations (Big Band). C’est en Septembre 2009, qu'il a eu l’idée de réunir des musiciens venus d’horizons musicaux différents pour former cette magnifique machine à swing qu'est son Swing Music Big Band. Cette formation de 17 musiciens est à découvrir absolument, tant pour sa joie de vivre et sa musique, que pour son visuel. Habitué des répertoires de Count Basie et des arrangements de Sammy Nestico , Neal Hefty et Benny Carter, l'orchestre sera accompagné, lors de cette soirée de la chanteuse Kristin MARION ayant pour source d'inspiration la diva de l'ère du swing Ella Fitzgerald.
JP Derouard Swing Music Big Band |
JEAN PIERRE DEROUARD: chef d’orchestre, batterie, trompette
ANTOINE DELAUNAY, Philippe MARTEL: piano
DAVID SALESSE: contrebasse
TED SCHEIPS: guitare
Trompettes:
GUY BODET
RONALD BAKER
ERIC MUSSOTTE
GILLES RELISIEUX
Trombones:
PHILIPPE DESMOULINS
GILLES REPOND
PHILIPPE GIBRAT
Saxophones:
MICHEL PASTRE (ténor)
ERIC BRETON (ténor )
ESAIS CID (1er alto)
NICOLAS FOURGUEUX (alto)
ERIC LEVRARD (baryton)
JP DEROUARD swing music big band Magic Flea
Cet orchestre de 17 musiciens, fait partie des meilleurs big band de jazz swing français, qui rend un hommage permanent à l'un des plus grands orchestres de jazz : "LE BIG BAND DE COUNT BASIE.
Ce fabuleux big band, est à découvrir absolument, tant pour sa joie de vivre et sa musique, que pour son visuel.
Le leader, JP Derouard, a pu faire de cet orchestre, une véritable machine à swing. L'esprit "Basie" y est à chaque instant.
Et pour la soirée du jeudi 10 août, Jean Pierre Derouard a eu l’excellente idée d’inviter au sein de son big band la talentueuse chanteuse : Kristin Marion.
Kristin Marion
Née en 1964 dans le sud de la France (Hyères), Christine va baigner dans le Jazz dès son adolescence et se découvrir une passion pour l'improvisation et le swing ce qui va l’amener progressivement à s’initier au piano puis très vite à prendre des cours de technique vocale en cours particuliers.
En 1987 elle décide de créer une chorale constituée essentiellement de Negro spirituals. Elle occupe la place de soliste et anime aussi un groupe de jeunes adolescents lors de manifestations. Elle va alors commencer à travailler en duo un répertoire Jazzy avec un ami guitariste et à se produire en piano-bar. Elle travaille également en atelier d’ensemble Jazz à l’école municipale de Hyères avec le saxophoniste Marc FONTANA pendant 2 ans.
En 1989 elle fait la rencontre de Jazzmen professionnels qui vont lui permettre de travailler en quartet et de parfaire sa technique d’improvisation vocale. Elle commence alors à se produire en clubs de jazz et sur des scènes régionales. Elle intègre également le Middle Jazz Orchestra de Sanary.
L'expérience issue de ses nombreuses interventions régionales l'amèneront a chanter avec de grands noms du Jazz international: Ray Drummond , Ricardo Del Fra, Keith Coppeland, mais aussi de grands jazzmen Français : Daniel Huck, François Chassagnite, Hervé Meshinet, Mario stanchev, Robert Persi, et bien d'autres.
Son premier album est sorti en mai 2005 à l’auditorium de la Cité de la Musique à Marseille.
Kristin Marion est une vocaliste à l'énergie débordante, à laquelle elle associe le sens du show ! Elle chante aussi bien en anglais qu'en français, à travers le blues, le jazz et tout ce qui swingue....
Certaines de ses expériences ont profondémment influancé son style. Elle a commencé à écrire et chanter en Français, en première partie du célèbre saxophoniste Américain Scott Hamilton et cela l’a amené à cette question: et si ELLA avait été Française? Elle s'est également produite avec Brad Goode, le trompettiste d’Aretha Franklin.
Se produisant en différentes formations avec ses musiciens & amis, Kristin fait swinguer la langue française avec un phrasé bien à elle ! Elle nous raconte ses histoires autour du swing et de ses rencontres musicales !
Sa rencontre musicale en Big Band lors de l’impérial Annecy Festival avec le batteur, chef d’orchestre Jean Pierre Derouard a fait naître de nouveaux projets autour d'arrangements originaux de Stan Laferrière, une référence en matière d’écriture pour big band.
Kristin Marion interprète ses chants en Français dans le style de Ella Fitzgerald ou bien les textes originaux. Pour ce qui concerne les textes en français Kristin les fait swinguer comme Ella, ce qui n'est pas évident, mais tout est une question d'accent "musical".
Kristin Marion c'est du swing en Français, un phrasé original, un scat très personnel et du trombone vocal. Swinguer en français n’est pas chose facile! Kristin Marion sait adapter tous les accents toni-ques de la langue anglaise en chantant dans sa belle langue française! Tout est jazz en elle, syncope, phrasé, vibrato, ornements vocaux! Son scat est rempli d’humour et d’histoires!
" Je travaille avec Kristin Marion et Philippe Martel depuis plusieurs années ; Kristin a toujours interprété des standards de jazz avec beaucoup de swing, mais cette fois-ci, ils ont également créé de superbes compositions originales. J'ai adoré ce que j'ai entendu - à la fois le chant et le jeu " SCOTT HAMILTON
Ella Fitzgerald
Ella FITZGERALD
La diva de l'ère du swing
Ella Fitzgerald, est née le 25 avril 1917 à Newport News (Virginie) et nous a quittés le 15 juin 1996.
Très tôt orpheline de père, Ella Fitzgerald passe son enfance entre sa mère, blanchisseuse, et sa tante à Yonkers, près de New York. Elle rêve d’être danseuse et se familiarise avec les claquettes. Elle a 16 ans, en 1934, lorsqu’elle s’inscrit au concours amateurs qu’organise le Harlem Opera House. Paralysée par le trac, elle ne pourra pas danser, mais elle chantera. Les deux chansons qu’elle interprète sont empruntées au répertoire d’un trio de jazz vocal féminin connu sous le nom de Boswell Sisters : Ainsi, c'est grâce au répertoire du jazz blanc qu'Ella décroche le premier prix, sous l’ovation unanime du public ! Aussitôt engagée au théâtre Apollo de Harlem, elle y est remarquée par l’homme de confiance du batteur Chick Webb (1909-1939), l’un des maîtres du swing dont l’orchestre préside aux soirées du Savoy, le dancing le plus réputé de Harlem.
C’est alors l’âge d’or des big bands, qui font appel à des chanteuses – dites « canaris » – pour se forger une image de marque. Recrutée par Chick Webb, Ella obtient ses premiers succès – dont fait partie la berceuse A-Ticket A-Tasket. Après la mort prématurée du chef d’orchestre, c’est elle qui le devient, à 21 ans, en prenant la direction de ses musiciens. Sous son nom (Ella Fitzgerald and Her Famous Orchestra), elle enregistre des titres comme Baby Won’t you Pleas, Come Home et Cabin in the Sky. En 1941, cependant, elle dissout le big band. Commence alors sa carrière personnelle, qui va faire de la chanteuse la reine incontestée du scat.
Ella Fitzgerald fait de sa voix un instrument à part entière de l’orchestre avec lequel elle chante, en insistant sur les notes les plus piquantes et en usant de savants glissandos. Sous l’égide de l’imprésario Norman Granz (1918-2001), créateur des concerts Jazz at the Philharmonic qui réunissent les plus grands jazzmen d’après-guerre, elle va collaborer avec un grand nombre d’entre eux. Louis Armstrong est le premier, en 1946, à mettre en valeur ses prouesses vocales dans des standards de légende et lui fait superbement chanter le Porgy and Bess de Gershwin (1948). Dizzy Gillespie l’intronise grande prêtresse du be-bop, à la faveur de jam-sessions qui lui confèrent toute son aura. Avec Count Basie, elle enregistre, en 1963, un album (Ella and Basie !) qui reste l’un des temps forts de sa carrière. Duke Ellington, dont elle est l’interprète insurpassable dans Take the « A » Train, la sollicite pour l’album Passion Flower (1965) et l’emmène dans ses tournées aux États-Unis et en Europe. Entre-temps, Ella enregistre avec le trio de Ray Brown (1926-2002), son mari de 1948 à 1952, et consacre au blues un album mémorable (These are the blues, 1963). Dans les concerts où elle se produit comme dans les festivals auxquels elle participe (Antibes-Juan-les-Pins, 1964 ; Newport, 1973), elle contribue au rayonnement du répertoire américain de jazz.
Souffrant de troubles de la vue, dus au diabète, Ella commence aussi à perdre la voix dans les années 1980. En 1990, elle enregistre encore All that Jazz, qui lui vaut d’obtenir son 13e Grammy Award (la plus haute distinction décernée à un artiste aux États-Unis), puis elle se retire définitivement de la scène en 1994.
→Ella Fitzgerald, Louis Armstrong - Cheek To Cheek