Battle Royal - L. MIGNARD Duke Orchestra & M. Pastre Big Band
Léandre Grau, directeur artistique du Festival, est venu sur scène ce soir, présenter ce dernier concert et remercier la SPEDIDAM qui, par son soutien financier, a permis que la « Battle Royal » ait lieu au Festival de Big Band de Pertuis. Gérard Badini (parrain du Festival) s'est fait, ensuite, un plaisir d’accueillir et de présenter Michel Pastre et Laurent Mignard, les deux leaders des deux formations engagées dans cette « Bataille Royale ». | |
Léandre Grau | Gérard Badini | Gérard Badini en compagnie de Michel Pastre et Laurent Mignard |
Une soirée merveilleuse, au sens étymologique du mot, où, au plaisir de l’écoute, était associé celui de la vision d’une trentaine de musiciens exceptionnels, jouant sous la magie des lumières colorées. |
Battle Royal (Ellington) - Laurent Mignard Duke Orchestra & Michel Pastre Big Band
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Notes :
La SPEDIDAM est la société de perception et de distribution des droits des artistes interprètes de la musique et de la danse. Elle représente ces catégories d’artistes et délivre des autorisations pour toute utilisation de musique enregistrée (particulièrement ceux dont les noms ne figurent pas sur l'étiquette des phonogrammes ou au générique des œuvres audiovisuelles). Elle a donc pour mission de gérer et faire respecter leurs droits et intervient pour percevoir et répartir les rémunérations à ces artistes interprètes. La SPEDIDAM vient également en aide à divers projets culturels. |
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Battle Royal au Festival de Big Bands de Pertuis |
Michel Pastre Big Band
Michel Pastre est un musicien « meanstream » qui évoque cette période riche de la musique afro-américaine avec une passion et une authenticité rare. Sa sonorité mate et son timbre le rapprochent de l'aspect direct et rugueux de l'école Hawkins sans toutefois renier l'économie dans le jeu, les effets et le découpage rythmique propres à Lester Young. C'est donc un compromis tout à fait personnel qui fait de Michel Pastre un saxophoniste singulier.
Durant presque une décennie, il fait partie de la bande à Paul Chéron et participe ainsi aux célèbres formations « Banana Jazz » et « Tuxedo big band » qui donnent des couleurs à la Ville rose. Parallèlement, il intègre le « Super Swing Machine » de Gérard Badini avec qui il accompagne Phil Woods, Johnny Griffin et Guy Lafitte. Sa carrière prend ensuite une nouvelle dimension lorsqu'il entre dans un club de Greenwich Village à New York pour y entendre le « Harlem blues band » où sévissent l'excellent David « Bubba » Brooks au saxophone et le légendaire guitariste Al Casey, figure emblématique du trio de Fats Waller.
La suite a pour nom l'Académie du jazz qui lui décerne le prix Sidney Bechet, et la création de son big band.
(Extraits d’un article de David BOUZACLOU publié dans la dépêche du midi.)
Ce big band (seize musiciens) existe depuis 1998 et a fait preuve depuis d'une remarquable stabilité. Reflet fidèle de la passion de son leader - partagée par tous ses membres - il a été créé avec un objectif très précis : honorer la mémoire de Count
Basie et faire revivre les chefs-d'oeuvre plus ou moins oubliés de son orchestre, particulièrement ceux de ses premières périodes.
Sa relecture du répertoire de Count Basie, s'est concrétisée par la sortie remarquée de l'album « Diggin' the Count
» en 2002. Depuis, le Michel Pastre Big Band a entrepris d'élargir son horizon aux compositeurs marquant la transition du swing au be-bop dans les années 1940.
Michel Pastre : saxophone ténor et direction
Eric Poirier : trompette
Fabien Mary : trompette
Lorenz Reiner : trompette
François Biensan : trompette
Jerry Edwards : trombone
Patrick Bacqueville : trombone
Daniel Bruley
: trombone
Olivier Defays : saxophone alto
Nicolas Dary : saxophone alto
Fred Couderc : saxophone tenor
Pierre Christophe : piano
Enzo Mucci : guitare
Raphael Dever : contrebasse
François Laudet : batterie
Laurent Mignard Duke Orchestra
Originaire de Bellot en Seine et Marne (vallée du Petit Morin), Laurent Mignard a suivi une formation musicale variée : fanfare et bals de village, conservatoire, écoles de jazz (CIM, IACP), cours et master class avec Eric Schultz, Jean Gobinet, François Théberge, Albert Mangelsdorff - ensemble franco-allemand, David Liebman, Bill Dobbins, David Angel, François Jeanneau, Jean Michel Bardez …
Après s’être investi dans la plupart des styles du jazz, il pose les bases d’une musique écrite et libre, au-delà des styles, et réussit la fusion entre un trio jazz et un quatuor de violoncelles (album "Face à Face" 1998).
A partir de 2002, il prolonge ses recherches avec le Pocket Quartet et propose une esthétique originale nourrie des influences d’Ornette Coleman, Don Cherry et Duke Ellington (albums « Suites » 2002, « Alter Tropicus » 2005, « Good News » 2011).
- Révélation 2005 Jazz à Juan, 1er prix jazz instrumental
- Lauréat du Concours National de jazz La Défense 2002
En 2003, il fonde le DUKE ORCHESTRA et dirige cet ensemble reconnu comme le meilleur orchestre ellingtonien en activité (selon la Duke Ellington Music Society), pour projeter l’héritage en concerts et (re)créations sur les plus grandes scènes : "Musiques Sacrées" à Jazz à Vienne 2009, Saint-Sulpice 2003 (avec La Velle) et Cork 2005, "Far East Suite" à Beyrouth 2004, "New Orleans Suite" avec Rhoda Scott, concerts France Musique, scènes nationales, Radio France, Jazz sous les Pommiers, l'Alhambra, le Palace ...
L'engagement consiste à construire avec le Duke Orchestra un outil pour mettre en scène la grande musique du Duke des concerts et spectacles innovants, comme en témoignent ...
- « Duke Ellington is alive » à l’Alhambra (26 mars 2011), avec le Duke invité sur scène par la magie du video-art
- « Battle Royal - Count Basie vs. Duke Ellington », avec 2 big bands (Mignard et Pastre) sur la grande scène du théâtre antique de Jazz à Vienne (5 juillet 2011)