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PICASON |
• Pour ce deuxième concert Salsa, le festival a invité une grande formation de treize musiciens, le formation suisse Picason. | |
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• Le nom Picason combine les deux mots espagnols "picante" (épicé) et Son (musique traditionnelle cubaine). Fondée en 1985, ce groupe suisse a commencé comme un ensemble plutôt acoustique et a été inspiré par des compositeurs cubains tels que Arsenio Rodriguez, Miguel Matamoros, Ignacio Piñeiro ou Beny Moré. Le premier album Picason était l'un des premiers enregistrements de "Son" européens et a attiré l'attention internationale. |
"Un groupe suisse aux accents Latino" |
• La soirée Salsa est toujours attendue avec impatiente par tous ceux pour qui ces rythmes évoquent
les Caraïbes, les souvenirs des vacances et le jeu sensuel des danses latines. |
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Ambiance festive dès l'entrée en scène de Picason |
• L'orchestre a joué des compositions de Marcos A. Fernandez (Quiero - Di me - Te equivocaste - Eres
para mi - 25 anos - Siempre contigo de André Buser (Opening Picason - Como lo dijiste tu - Mi tonada ...), sans trop laisser de répit aux danseurs qui les ont accompagné jusqu'au terme de ce concert. |
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Réflexions sur la salsa : Extrait de : http://www.lousonna.ch/dossier/dance/ |
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Le groupe PICASON "mi caramelo" |
Article & photos - M.Morello - pour AFBBP (2015) |
ALEXIS EL MURA y su TIMBRE LATINO |
• Huit musiciens sur scène, ont incarné la "Salsa Cubana", la "Timba" et autres rythmes des Caraïbes, pour le plus grand plaisir des spectateurs et danseurs gagnés par l'ambiance festive de cette soirée. |
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Alexis Donatien au chant et à la direction de son groupe de salsa |
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• Sa grande passion est de chanter le "Son" Cubain, la Salsa et la Timba. Grâce à sa grande expérience et son charisme, il décide de fonder son propre groupe: El Mura y su Timbre Latino, qui fait également le bonheur de danseurs les plus exigeants. |
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• L'orchestre a essentiellement joué des compositions de Toca Ibanez Félix (Amor Infiel, Caminando contigo, Yo te dige que, La Felicidad, Je suis perdu, Tema Tormenta, Blues for Jaco, Te quiero tanto .......) autant de titres qui n'on pas laissé indifférents les nombreux danseurs de salsa qui ont occupé tout l'espace devant la scène. |
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Les danseurs ont occupé tout l'espace disponible devant la scène |
El MURA y SU TIMBRE LATINO |
Article & photos - M.Morello - pour AFBBP (2015) |
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Les Tontons Zwingueurs |
• Les Tontons Zwingueurs nous ont plongé dans l'univers de la Nouvelle Orléans en débutant leur concert par un morceau nommé "Second Line" qui se veut le reflet du comportement traditionnel des fanfares dans les rues de la capitale de la Louisiane. Second line ou deuxième ligne est un terme employé dans les défilés de fanfares de la Nouvelle-Orléans. La "ligne principale" ou "première ligne" qualifie la section principale de la parade, où les membres actifs du club de cette fanfare ont le droit de parader avec elle. Ceux qui suivent le groupe juste pour profiter de la musique constituent la «deuxième ligne» ou Second Line.
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Eric serra |
• Le décor était donc bien planté dans l'imaginaire de nos auditeurs qui ont pu ensuite entendre Zonky (1935) une composition
du pianiste Fats Waller arrangé par Eric serra. Puis "Bill Bailey" de Hughie Cannon, et "Basin st Blues" de Spencer Williams.
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• Cet orchestre utilise également cet instrument insolite qu'est la Washboard. |
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• Au programme également : "Menilmontant" de Charles Trenet "On the sunny side of the street" de Jimmy Mc hugh "It Don't Mean a Thing (If It Ain't Got That Swing)" composé en 1931 par Duke Ellington, "My Bucket's Got a Hole in" composition attribuée à Clarence Williams Yea! My Bucket's Got A Hole In It "Careless Love Blues" "Do You Know What It Means to Miss New Orleans?" chanson écrite par Eddie DeLange sur une musique de Louis Alter pour le film New Orleans en 1947, où il était interprété par Louis Armstrong et chanté par Billie Holiday. "Petite Fleur" composée par Sidney Bechet en 1952, ainsi que "Le marchand de poisson" du même auteur. |
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Un très bon moment de Jazz New Orleans, qui s'est terminé sur "When the Saints", suivi de "Down by the riverside". |
Article & photos - M.Morello - pour AFBBP (2015) |
Django Revisited Big Band |
Romain Thivolle revient à Pertuis avec son Big-Band pour un tout nouveau concert intitulé "Django revisited" rendant
ainsi hommage au guitariste Django Reinhardt disparu en 1953 et à l'origine du Jazz manouche. Ce musicien, guitariste, arrangeur, nous avait précédemment enchantés en 2011 avec un concert où certaines pièces musicales étaient puisées dans la variété
internationale telles que Roxane, célèbre tube du groupe Police, Yesterday et Come Together des Beatles, Cécile ma fille et Les Don Juan de Claude Nougaro. Sans dénaturer le thème original de leurs créateurs, par ses arrangements, Romain Thivolle avait donné à leur musique une autre dimension, celle de compositions dignes d’être jouées par un ensemble d’une vingtaine de musiciens, où l’on plongeait immédiatement dans la magie de ces nouvelles orchestrations, nous faisant éprouver toute une palette de sentiments, où la nostalgie faisait place au plaisir que vous procurent ces harmonies inattendues.
Est-ce le fait d'être guitariste comme Django Reinhardt, est-ce le fait que Django ait découvert le jazz lors de sa venue à Toulon, où Romain Thivolle exerce ses talents de musicien et de professeur de jazz au Conservatoire de Toulon qui lui ont donné l'idée d'adapter pour son Big-Band les succès jazz manouche du guitariste disparu? Est ce l'envie de lui rendre hommage en le faisant revivre à travers un Big-Band entièrement recentré sur lui, comme cela ne s'est malheureusement pas produit lorsque Django côtoyait l'orchestre de Duke Ellington? Quelles que soient nos interrogations, une chose est certaine, le concert de ce mercredi devrait être un grand moment musical à ne manquer sous aucun prétexte.
Loïs Coeurdeuil: bientôt 20 ans que le guitariste se passionne
pour la musique de Django, il en fait sa spécialité et affine son jeu dans le respect et la tradition du style. Apprécié de son public et reconnu par ses confrères, il enchaîne les belles rencontres et se produit aux côtés des plus grands noms
du Jazz : Stochelo Rosenberg, Sylvain Luc, Forin Niculescu... Technicité, musicalité, finesse, et générosité son les maîtres mots de l'univers du guitariste. Aujourd'hui, c'est pour embrasser une électrique "gibson L5" qu'il se lève et pose sa guitare acoustique avec l'envie de nous faire découvrir cette musique jouée autrement ... l'envie de la jouer en Big Band ... Quand il rencontre Romain Thivolle (arrangeur, chef d'orchestre et guitariste) à la tête d'un Big Band d'exception, pour lui proposer son idée, c'est immédiatement que les musiciens se mettent au travail à la réécriture des plus beaux thèmes de Django Reinhardt complètement revisités et réarrangés. De leur collaboration né le "Django Revisited Big Band". |
Des versions toutes plus surprenantes les unes que les autres : Tears, Troublant boléro, Mélodie au crépuscule, Minor swing et bien d'autres merveilles encore. Un répertoire renaissant de modernité et de surprise.
Un projet audacieux, original et unique, qui réuni toutes les conditions pour rendre un très grand hommage à ce génie de la guitare. Sublimé par la qualité d'interprétation de la vingtaine de musiciens dirigés par Romain Thivolle, Loïs Coeurdeuil se place en tant que leader pour un concert à couper le souffle.
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Romain Thivolle | Romain Thivolle à la direction du Django Revisited Big Band |
• C'est donc avec une certaine impatience, que les auditeurs déjà conquis par la musicalité de cette formation, attendaient ce nouveau programme dédié à Django Reinhardt. Associé au guitariste soliste Lois Coeurdeil, dans la réalisation de ce projet, tous les ingrédients étaient réunis pour faire de cette soirée un nouveau moment inoubliable et pour la quasi totalité du public, ce le fut. |
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Loïs Coeurdeil |
• Transposer la musique de Django Reinhardt dans l'univers
d'un Big Band peut souffrir, pour certains fans, d'une interprétation trop personnelle de la part des arrangeurs en s'en éloignant un peu trop à leur goût. C'est évidemment une critique recevable, mais la métamorphose peut aussi, pour
d'autres, rendre le sujet de départ encore plus élégant, plus riche, plus émouvant, en ajoutant à son capital génétique toute une panoplie d'harmonies qui subliment l'oeuvre de départ. Faire renaître la musique de Django en cristallisant dans de nouveaux arrangements ce qu'elle avait de plus moderne, est sans doute, l'essence même du travail de création de Romain Thivolle et Loïs Coeurdeuil, et pour de nombreux auditeurs leur pari est gagné. |
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Romain Morello : Nuages |
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Nuages |
Le final au piano sur une note tenue dans un silence de cathédrale a montré à quel point le public était complètement absorbé par ce morceau, ne déclenchant ses applaudissements qu'après que la vibration de la corde ne se soit totalement éteinte. Un instant intemporel et magique que seule la musique est capable de nous faire vivre. |
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• N'oublions pas également la rythmique qui a pu faire la démonstration collective de son talent et dont les différents éléments ont eu l'occasion, à plusieurs reprises de prouver individuellement leur capacité à enflammer le public. |
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"Minor Blues" |
• Un orchestre qui laisse une impression de parfaite maîtrise, dans un programme qui s'est totalement éloigné des sentiers battus pour le plus grand plaisir des oreilles et de l'esprit de tous ceux qui ont accepté de se laisser entraîner dans l'univers musical que Django Reinhardt a inspiré au deux (re)visiteurs de ses oeuvres. A quand un CD pour perpétuer le plaisir? |
01. Féerie (Composition : Django Reinhardt) 02. When day is done (Composition : De Sylva /Katsher) 03. Mabel (Composition : Django Reinhardt) 04. Tears (Composition : Django Reinhardt) 05. Troublant boléro (Composition : Django Reinhardt) 06. Nuages (Composition : Django Reinhardt) 07. Double scotch (Composition : Django Reinhardt) 08. Night & day (Composition : Cole Porter) 09. Mélodie au crépuscule (Composition : Django Reinhardt) 10. Minor blues (Composition : Django Reinhardt) 11. Belleville (Composition : Django Reinhardt) 12. Django Jones (Composition : Romain Thivolle) 13. Minor Swing (Composition : Django Reinhardt |
Jean Reinhardt, plus connu sous le nom de Django Reinhardt, est un guitariste de jazz français, né le 23 janvier 1910 en Belgique et mort le 16 mai 1953. Son père est pianiste et violoniste ambulant. | |
Très tôt, Django est attiré par la musique. Il se met au violon à cinq ans, ce qui demande une oreille très développée, surtout à cet âge. Django se voit ensuite offrir un banjo-guitare pour ses douze ans par un de ses voisins. Il fait partie d’une famille de nomades et passe sa jeunesse à voyager en France, en Italie ou encore en Algérie pour fuir la première guerre mondiale. En 1928, sa vie bascule, gravement blessé dans l'incendie de sa roulotte, il gardera toute sa vie les séquelles de ses brûlures à la main qui vont l'obliger à trouver une nouvelle technique pour jouer. Refusant l'amputation préconisée par les médecins, son frère Joseph lui offre une guitare en guise de rééducation. Il se réinvente alors, dans la souffrance, une technique à deux doigts et réussira à jouer de nouveau aussi bien qu'avant cet accident. A sa sortie de l’hôpital, il se rend à Toulon où il est découvert par le peintre Émile Savitry. Ce dernier lui fait écouter ce qu'il avait raté durant son hospitalisation : du jazz. Louis Armstrong et Duke Ellington entre autres. Cette révélation est décisive. |
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Lors de sa carrière, il croisera la route de Stéphane Grapelli, Jean Sablon. Il aura également l'opportunité de jouer dans le groupe de Duke Ellington en 1946, grâce à une tournée aux Etats-Unis. C'est ainsi qu'il jouera, non seulement avec le grand « Duke », mais aussi avec Bill Coleman, Benny Carter, Michel Warlop, Cole Porter, Eddie South, Fats Waller...mais ses retards aux répétitions le pénalisent, et le conduiront à revenir des Etats Unis désenchanté. La musique de Django est le résultat de la rencontre de l'héritage tsigane et du Jazz des années 30. Comme on l'a souvent écrit : "Django est le héros d'un peuple, celui du peuple tsigane". |
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Article & photos - M.Morello - pour AFBBP (2015) |
Le Garden Swing Big Band |
• C'est en voisin, que le Garden Swing Big Band est venu se produire à Pertuis. Basé à Gardanne, il a vu le jour en 2005 sous l’impulsion de son guitariste Marcel Clarac et se produit depuis dans toute la région PACA. Dirigé par le chef d’orchestre Gérard Moretti, cette formation est composée de musiciens de différentes générations au vécu musical solide. Parmi ses musiciens, le public aura reconnu Jérémie Laures, au saxophone baryton, qui fait également partie de l'effectif du Big Band de Pertuis avec lequel il a joué la veille. |
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Le Garden Swing Big band avec au chant Fred Mendelson |
• Pour cette première partie de semaine, le directeur du festival a souhaité puiser les musiciens et orchestres dans l'immense vivier jazzistique de notre région PACA, avec l'objectif de permettre au public d'apprécier le dynamisme de la formation musicale dans notre région ainsi que l'étendue et la richesse de la palette des créations originales qui y sont produites. La soirée du mercredi, également, ne dérogera pas à cette préoccupation, pour le plus grand plaisir des auditeurs. Pour l'heure, le Garden Swing Big band nous régalera avec un répertoire, axé sur une musique énergique et dansante, essentiellement composé de titres puisés dans les répertoires blues, jazz et latins popularisés dans les années 50 et 60 par les grands noms que sont: Frank Sinatra, Tony Bennet, Nat King Cole, Ray Charles etc... |
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Cathy Grassi | Fred Mendelson | Jean Gomez |
• Avec sa chanteuse Cathy Grassi et ses deux chanteurs Fred Mendelson et Jean Gomez, le Garden Swing Big Band, nous a proposé
un programme chanté extrêmement varié où chacun de ces interprètes a pu, par son style propre, et par la tessiture de sa voix, redonner vie aux grands standards qu'il a interprétés. Ensemble sur scène, en deuxième partie du concert, ils ont donné
par leur complicité une coloration originale aux standards interprétés collectivement. |
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• Le public a pu également apprécier l'orchestre à travers plusieurs pièces purement instrumentales interprété à partir d’arrangements originaux provenant des Etats Unis, ce qui a permis, aux connaisseurs, de retrouver l’ambiance spécifique des grandes périodes du jazz. |
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Programme : |
- Switch in time (Sammy Nestico) - Straighten up and fly right (is a 1943 song written by Nat King Cole and Irving Mills) - Walking my baby (Nat King Kole) - You do something to me (is a song written by Cole Porter) - Love for sale (Cole Porter) - A foggy day (George Gershwin, avec les paroles de Ira Gershwin et rendue célèbre par Fred Astaire en 1937 dans le film Une demoiselle en détresse) - Mack the knife (by Kurt Weill with lyrics by Bertolt Brecht) - Crazy little thing called love (chanson du groupe britannique Queen, écrite par Freddie Mercury) - Dreamsville (Henry Mancini) - The blues machine (Count Basie) - Ya gotta try (Sammy Nestico) - The long and winding road (chanson des Beatles, composée par Paul McCartney) - Let the good time roll (interprété par BB King , ray Charles) - La mer (Charles Trenet) - It had better be tonight (Henry Mancini - It Had Better Be Tonight (tiré de The Pink Panther)) - J'aime Paris au mois de mai (Charles aznavour) - Chega de saudade (Joao Gilberto) - Madalena (Présentation) - Feel so bad (Ray Charles) - Oyé como va (écrit par le musicien Latin jazz Tito Puente in 1963 and popularisé par Santana) - Route 66 (composé en 1946 par Bobby Troup) |
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Jean Gomez dans son interprétation des standards de Ray Charles |
Un concert très riche, qui a pleinement séduit un public venu en nombre pour écouter cette formation. |
Article & photos - M.Morello - pour AFBBP (2015) |