Jean-Loup LONGNON Big-Band.
Cédant à ses démons, Jean Loup Longnon a reformé son Grand Orchestre ! Il a donc rassemblé un large effectif de jeunes musiciens de grande maîtrise. Structuré autours de nouvelles autant que d'originales explorations de quelques grands classiques du jazz, le répertoire du Grand Orchestre perpétue une tradition d'enthousiasme festif autant qu'exigeante et recherchée. ... "un peu comme si Thad Jones et Ravel dînaient chez le diable ! "...
Trompettiste, compositeur et chef d'orchestre, Jean-Loup Longnon est né à Paris en 1953 au sein d'une famille de littéraires et de musiciens.
Après une approche du piano puis du violoncelle, son choix s'oriente à l'âge de 15 ans vers l'étude autodidacte de la trompette et du jazz, qu'il définit avec certitude comme son futur métier.
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Jean-Loup LONGNON au festival de Big Bands de Pertuis |
Cette période d'apprentissage solitaire lui révèle simultanément deux passions : celles de la trompette et de l'écriture. Au fil des années, ses dons d'improvisateur, son jeu puissant et inventif et sa maîtrise parfaite de l'instrument ont fait de lui un des plus grands trompettistes européens. Il s'est produit aux côtés des plus grands noms du jazz, notamment Dizziy Gillespi, Stan Getz, Clark Terry, Stéphane Grappelli, Eddy Louiss ou encore Martial Solal.
Régulièrement invité comme soliste et chef d'orchestre dans de nombreux concerts et festivals tant en France qu'à l'étranger, Jean-Loup Longnon a également écrit un grand nombre de compositions et orchestrations diverses, à l'occasion de concerts, d'enregistrements ou d'émissions de radio et de télévision.
Jean-Loup Longnon, en ce samedi 7 août, restera sans doute gravé dans la mémoire des spectateurs venus en très grand nombre écouter ce dernier concert de la semaine du Festival. Personnage hors du commun, il n’aura laissé aucun d’entre nous indifférent, tant par la truculence de ses présentations traduisant un très grand talent oratoire, que par ces excès verbeux qui ont pu à la fois en conquérir certains et en agacer d’autres. Mais ce trompettiste passionné, s’appuyant sur des musiciens de grand talent nous a offert un concert de grande qualité et surtout très original, en débutant par une composition « Tels à vivre » mettant en jeu un magnifique duo saxophone trompette. Suivant pour l’essentiel la liste des titres de son album « Encore du Bop », Jean-Loup Longnon nous offrit ensuite une autre composition personnelle « Two notes Blues », interprétée par Pierre Guicquéro.
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Two Notes Blues par Pierre Guicquéro | |
Vint ensuite le moment de présenter « le curé de Camaret » personnage d’une célèbre chanson paillarde, décrit par Longon comme un curé rêvant de jeter sa soutane pour s’embarquer vers la Jamaïque, épopée que l’artiste a traduite par un arrangement très original en « latin jazz » de ce thème bien connu. | |
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Le morceau ayant donné son titre à l’album « Encore du Bop » fut ensuite interprété, suivi de Stéphanie’s dream, très mélodieuse composition de Jean-Loup Longnon, et la première partie s’acheva par une composition de Boris Vian : « On est pas là pour se faire engueuler ». | |
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Philippe Renault au trombone | |
La suite du concert vit l’entrée en scène de la chanteuse Chloé Cailleton interprétant en duo avec Jean-Loup Longnon « Que reste-t-il de nos amours » (Trenet / Arrangement de Peter Herbolsheimer), " Tour de force "(Dizzy Gillespie), « L'important c'est la rose » (Bécaud) et « Step to the bop » (Longnon). | |
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Chloé Cailleton | |
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Les deux interprètes achevèrent ce concert sur du scat, forme d’improvisation vocale où des onomatopées sont utilisées plutôt que des paroles. | |
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Pierre Guicquéro - Two notes blues
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